EAU ET PENURIE : LES INTERETS PRIVES EN CAUSE
Les phénomènes de sécheresse prennent une ampleur considérable et se multiplient avec les dérèglements climatiques, entrainant pénurie et restriction d’eau. La question de l’accès à l’eau est au cœur des préoccupations. Loin d’être une fatalité ou naturelle, cette situation dégradée est le résultat d’une gestion capitaliste au profit d’intérêts privés. Les gouvernements successifs à la botte du patronat ont une lourde responsabilité. Dans le mode de production capitaliste, l’eau est livrée à la rentabilité financière immédiate, pillée au travers de nombre de ses utilisations.
Le manque d’investissements financiers et humains des majors de la distribution d’eau potable (Veolia, Suez) pour l’entretien du réseau se traduit par des fuites représentant jusqu’à 30 %.
Les groupes agroalimentaires sont de grands consommateurs d’eau pour le nettoyage des outils de production. Certes indispensable pour garantir l’hygiène lorsque l’on traite du vivant, mais pas le gaspillage. Le recyclage de cette eau pour sa réutilisation nécessiterait des investissements qu’ils refusent par économie.
Les groupes minéraliers, de Nestlé à Danone en passant par Alma pompent quasi gratuitement l’eau minérale et l’eau de source, pourtant biens publics par excellence. Les redevances payées aux communes représentent un coût extrêmement faible.
Le mode de production intensif de l’agriculture, répondant aux intérêts de l’agrobusiness, entraine