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L214-Vegan. Activisme irresponsable

vendredi 9 juin 2017

Lors d’une rencontre syndicale organisée en Pays de Loire, Nicolas Jau, secrétaire fédéral, a pu déclarer :

« Il y a quelques jours, l’association L 214 s’est encore illustrée médiatiquement par une attaque contre des salariés d’un élevage de poules en batterie à Chauché en Vendée appartenant au groupe Panzani, faisant peser de lourdes menaces sur les emplois. Notre pays est gangrené par le chômage, les restructurations et fermetures d’usines du fait des politiques patronales. Que se rajoutent les cris de haine, la démagogie et la stigmatisation des ouvriers des abattoirs par les L214 et consorts rend la situation encore plus dangereuse et tendue. Ce sont une nouvelle fois plusieurs centaines d’emplois qui sont menacés par ces campagnes. Cela devient coutume, les associations vegan se trompent d’adversaire et mettent dans le même sac les salariés exploités, qui sont pieds et mains liés face aux conditions de travail imposées, et les employeurs qui les exploitent. Comparer les salariés de la viande à des nazis, les abattoirs à des camps de concentration, les inséminateurs à des violeurs… en dit long sur leur irresponsabilité.

Le patronat des filières mises en cause porte l’entière responsabilité de la situation actuelle en imposant des cadences de travail infernales, le toujours plus avec toujours moins de formation, toujours moins d’emplois et toujours plus précaires, des outils de travail défectueux ou obsolètes, en bafouant les normes et les règles d’hygiène et de sécurité. Ce qui est contraire au bien-être animal. Pour le patronat, la recherche de profits immédiats et de rentabilité financière à outrance passent avant tout. Panzani n’échappe pas à cette règle capitaliste. Nous réaffirmons que les conditions d’abattage, d’élevage… des animaux sont fondamentalement liées aux conditions dans lesquelles travaillent les salariés.

Mais comme à leur habitude, les L214 et autres s’en contrefichent totalement. Le respect des travailleurs payés à coups de lance-pierre et aliénés par des cadences de travail insupportables n’est pas, pour le moins, le