SOULEVEMENTS DE LA TERRE : BRUIT DE BOTTES

Dans la foulée des nombreux dénis de démocratie et autres coups de force pour imposer sa réforme régressive des retraites, le gouvernement ne recule devant aucun acte arbitraire pour tenter de circonscrire, voire annihiler, les résistances qui s’ancrent dans le pays sur de nombreux sujets.

En prononçant la dissolution du mouvement écologiste « les Soulèvements de la Terre », le Conseil des ministres macronien poursuit la répression tous azimuts, caractérisée par un arbitraire digne des années les plus sombres de notre histoire. Dans un contexte d’approfondissement de la crise systémique du capitalisme, d’un système qui se délite, qui peine toujours plus à emmener l’approbation de la population sur ses conceptions, l’équipage Macron-Darmanin-Medef manie la matraque et la propagande idéologique la plus crasse pour venir au secours d’un régime au bout du rouleau. Après la répression intolérable notamment du rassemblement à Sainte-Soline (79) contre les méga-bassines, criminalisant les militants écologistes, il réitère contre « les Soulèvements de la Terre », allant encore plus loin, en garant de l’ordre établi, usant de la censure pure et simple. Tout comme il l’avait fait précédemment contre le collectif de défense de la Palestine ou d’un groupe antifasciste lyonnais, décisions de dissolution annulées par le Conseil d’Etat.

Cette décision odieuse, contre l’expression et les libertés démocratiques, s’inscrit dans la même politique